Ferme solaire : pourquoi GROUPE ROY ÉNERGIE s’oppose à l’agrivoltaïsme ?

Installateur panneaux photovoltaïques Orléans Loiret

Les fermes solaires se multiplient sur le territoire français et à l’international. Même si ces installations photovoltaïques au sol promettent une production massive d’électricité verte, la question de leur implantation sur des terres naturelles ou agricoles soulève un vif débat et nous préoccupe grandement.

Notre position est claire : GROUPE ROY ÉNERGIE s’oppose à ces projets, qui menacent la préservation des sols et des zones naturelles. Notre vision est de démocratiser le solaire photovoltaïque mais pas au détriment des espaces naturels. Nous encourageons plutôt l’exploitation des zones artificialisées largement disponibles.

Une opposition catégorique aux centrales solaires au sol en France et champs de panneaux solaires sur les terrains agricoles

Dans une interview accordée à BFM Business, Romain Roy, président de GROUPE ROY ÉNERGIE a rappelé la position intransigeante de l’entreprise : « les panneaux photovoltaïques n’ont pas leur place sur des terrains agricoles ou naturels ». Le développement des centrales photovoltaïques au sol dans ces zones contribue à l’artificialisation des terres et met en péril la souveraineté alimentaire.

Pour GROUPE ROY ÉNERGIE, la priorité est d’installer des panneaux solaires sur les toitures des bâtiments industriels, agricoles et commerciaux, ainsi que sur les parkings et infrastructures existantes. En exploitant ces surfaces, « la France pourrait produire six fois l’énergie nécessaire pour toute l’Europe », sans affecter les espaces naturels. Donc il n’est pas nécessaire aujourd’hui de s’orienter vers les fermes solaires.

D’ailleurs, comment fonctionne une ferme solaire ou un parc photovoltaïque ?

Une ferme solaire est une installation de centrales solaires photovoltaïques regroupant plusieurs milliers de panneaux disposés sur un terrain dédié. Ces panneaux captent le rayonnement du soleil pour la transformer en électricité injectée dans le réseau national.

Quel terrain choisir pour une ferme solaire ?

Le choix du terrain est crucial pour créer une ferme solaire. Un champ de panneaux solaires nécessite une surface bien exposée, éloignée des zones ombragées et disposant d’un raccordement électrique à proximité. Toutefois, pour GROUPE ROY ÉNERGIE, ces types d’installations doivent être limitées aux terrains déjà artificialisés.

Quelle surface de centrale photovoltaïque pour une ferme solaire ?

La surface nécessaire pour une ferme solaire dépend de la puissance souhaitée. En général, un hectare permet d’installer environ 1 MWc.
Construire une ferme solaire implique également de prendre en compte le prix d’une ferme et de la mise en place, la rentabilité de la ferme solaire et la disponibilité des terrains adaptés.

Quels sont les inconvénients des fermes photovoltaïques ?

Les fermes solaires sur terrains agricoles posent plusieurs problèmes :

  • Perte de terres agricoles et diminution des surfaces cultivables,
  • Impact sur la biodiversité, notamment sur la faune et la flore locales,
  • Coût élevé de l’investissement initial, nécessitant souvent un investissement dans le solaire à long terme,
  • Difficultés d’entretien des panneaux solaires.

Finalement, investir dans une ferme solaire : est-ce un bon choix ?

Le marché des fermes solaires en France attire de nombreux investisseurs. Mais investir dans une ferme solaire nécessite de répondre à plusieurs questions :

  • Quelle est la rentabilité d’une ferme solaire et quelle puissance est nécessaire ?
  • Quel est l’investissement global de départ
  • Quels sont les coûts d’installation et d’exploitation ?
  • Quelle réglementation s’applique aux terrains agricoles ?
  • Quels sont les risques financiers ?

Toutes ces questions incitent à s’orienter vers un modèle plus durable et d’autres alternatives bonnes pour la préservation de nos sols.

Construire une ferme solaire est clairement à l’encontre de la préservation des sols

Face à la multiplication des projets de centrales solaires sur les terres agricoles en France, GROUPE ROY ÉNERGIE s’alarme des hectares de surfaces cultivables menacées par la mise en place de ces centrales au sol.

D’ailleurs, dans un avis par autosaisine rendu le 19 juin 2024 sur la « Politique de déploiement du photovoltaïque et ses impacts sur la biodiversité », le Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) a alerté sur le développement désordonné des installations photovoltaïques, notamment sur des zones naturelles, ce qui pourrait menacer ces surfaces.

Ce sujet est inquiétant : pour rappel, en 2019, les régulateurs avaient déjà mis en place un Observatoire National de l’Artificialisation des Sols (ONAS).
« Cet Observatoire national met à disposition des données et des ressources pour la mise en œuvre des mesures visant à réduire la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, et l’artificialisation des sols. »
C’est pourquoi, l’ONAS propose un portail de l’artificialisation, porté par le ministère de la Transition écologique et solidaire avec l’appui de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).

L’artificialisation des sols : une menace environnementale majeure

Définie par la loi Climat et Résilience de 2021, dans le Code de l’Urbanisme Article L101-2-1. L’artificialisation des sols est « l’altération durable de tout ou partie des fonctions écologiques d’un sol, en particulier de ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques, ainsi que de son potentiel agronomique par son occupation ou son usage. »

L’artificialisation des sols constitue donc une menace majeure pour l’environnement et la souveraineté alimentaire.

Dans une tribune publiée par Le Monde, les universitaires Alain Brauman et Marc-André Selosse, ainsi que la sénatrice Nicole Bonnefoy et le député Richard Ramos, soulignent l’importance de préserver les terres agricoles et naturelles face à l’urbanisation croissante et au développement incontrôlé des infrastructures, y compris les installations photovoltaïques au sol.

L’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN), inscrit dans la loi Climat et Résilience de 2021, vise justement à limiter cette tendance 

Chaque année, en raison de l’urbanisation et du développement des infrastructures, la France perd en moyenne 24 000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers, soit l’équivalent de 5 terrains de football par heure. Les conséquences sont écologiques (perte de biodiversité, diminution du stockage carbone) et socio-économiques (augmentation des coûts publics, allongement des trajets domicile-travail, recul de l’agriculture). Ce phénomène contribue au réchauffement climatique, car un sol artificialisé ne peut plus absorber de CO₂.

Pour y faire face, la loi Climat et Résilience de 2021 fixe l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) d’ici 2050, avec un palier intermédiaire visant à réduire de moitié la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers entre 2021 et 2031 par rapport à la décennie précédente. La loi ZAN de 2023 renforce l’accompagnement des élus locaux pour une mise en œuvre adaptée à chaque territoire.

Un cadre législatif strict est donc nécessaire pour les fermes solaires.

Ce dispositif impose une compensation stricte : chaque espace naturel, agricole ou forestier artificialisé devra être équilibré par une renaturation équivalente. L’aménagement du territoire devra ainsi concilier développement et préservation des sols.

À titre d’exemple, un territoire qui consommait 100 hectares entre 2011 et 2021 devra réduire ce chiffre à 50 hectares maximum sur la période 2021-2031. Les projets d’aménagement privilégient maintenant la densification urbaine et la reconversion des friches industrielles.

Nouvel arrêté du 05 juillet 2024 : un encadrement renforcé des installations photovoltaïques

Le nouvel arrêté du 5 juillet 2024 vient renforcer la réglementation sur l’implantation des installations photovoltaïques en milieu agricole, naturel et forestier. Cet arrêté vise à préserver les terres cultivables et les écosystèmes, tout en encadrant strictement le développement du solaire au sol. Il impose plusieurs obligations pour la pose de panneaux solaires photovoltaïques au sol, notamment :

  • Une étude d’impact environnemental obligatoire avant toute installation pour évaluer les effets sur la biodiversité et les sols.
  • Des critères de réversibilité, garantissant que les terrains puissent retrouver leur vocation initiale après le démantèlement des installations.
  • Un suivi agronomique des exploitations équipées de panneaux photovoltaïques afin de s’assurer du maintien de l’activité agricole.

Cette réglementation s’inscrit dans une volonté de limiter l’artificialisation des sols et d’assurer un équilibre entre transition énergétique et préservation des terres agricoles.

Le constat est donc clair : 

Le développement accéléré de centrales photovoltaïques au sol, des fermes solaires et notamment de la nouvelle tendance de l’agrivoltaïsme posent un double défi : la préservation des sols fertiles et la sauvegarde des écosystèmes locaux.

L’agrivoltaïsme en ferme solaire : une pratique à encadrer

L’agrivoltaïsme en ferme photovoltaïque représente une approche combinant production agricole et énergie solaire sur une même parcelle. La mise en place de cette pratique, encadrée par le décret d’avril 2024, permet aux exploitants d’installer des structures photovoltaïques tout en maintenant leur activité principale.

Les installations agrivoltaïques doivent démontrer leur compatibilité avec la production agricole existante. La réglementation limite notamment la surface couverte à 40% pour les cultures et 60% pour l’élevage, garantissant la primauté de l’usage agricole.

Cette double valorisation du terrain soulève néanmoins des questions sur la préservation des terres cultivables.

Notre engagement fort pour un photovoltaïque responsable

Plutôt que de transformer des terres vierges en fermes solaires, GROUPE ROY ÉNERGIE défend un modèle exclusivement basé sur les zones artificialisées. Par exemple, nous encourageons l’installation de panneaux photovoltaïques sur :

Ce positionnement permet de concilier transition énergétique et préservation des espaces naturels, en évitant une artificialisation supplémentaire du territoire.

Les fermes solaires : un sujet controversé que nous suivons de près

Le débat autour des fermes solaires est plus que jamais d’actualité. GROUPE ROY ÉNERGIE prône un développement solaire raisonné et responsable, privilégiant les parcs photovoltaïques en France sur des zones déjà artificialisées. Construire une ferme solaire ne doit pas se faire au détriment de notre patrimoine agricole et naturel.

Pour en savoir plus sur le sujet des fermes solaires et de l’agrivoltaïsme, découvrez l’ensemble de nos articles :

Plutôt que d’occuper des terres agricoles et des milieux sensibles, l’avenir du solaire passe par une utilisation intelligente des surfaces déjà construites. Un choix stratégique, à la fois pragmatique et durable.

Une autre option : investir dans le solaire grâce à la location de toiture

Pour accélérer la transition énergétique tout en préservant les terres agricoles et naturelles, la location de toiture s’impose comme une alternative responsable aux fermes solaires au sol. Ce modèle permet aux propriétaires de bâtiments agricoles, industriels ou commerciaux de mettre à disposition leur toiture pour l’installation de panneaux photovoltaïques, sans investissement initial.

Grâce à ce dispositif, les entreprises et exploitants agricoles peuvent valoriser des surfaces inutilisées, générer des revenus complémentaires et contribuer à la production d’une énergie renouvelable locale. GROUPE ROY ÉNERGIE, assurent les démarches administratives, l’installation, l’entretien et l’exploitation des panneaux, garantissant ainsi une production solaire optimisée sans contrainte pour les propriétaires fonciers.

Et si vous souhaitez savoir si votre toiture est éligible à l’installation de panneaux photovoltaïques et combien vous pourriez en tirer ? Grâce au simulateur solaire pour professionnel, obtenez rapidement une estimation personnalisée de votre projet solaire.

Vers un modèle photovoltaïque durable et accessible

Chez GROUPE ROY ÉNERGIE, nous encourageons fortement le recours à la location de toiture pour le développement du solaire en France. Ce modèle s’inscrit parfaitement dans notre vision d’un photovoltaïque responsable, efficace et respectueux de l’environnement.

Misons ensemble sur un modèle photovoltaïque durable pour l’avenir ! Pour GROUPE ROY ÉNERGIE, l’avenir du solaire repose sur l’optimisation des surfaces déjà urbanisées et artificialisées. Que vous soyez du secteur agricole, industriel, une collectivité ou un particulier, consultez-nous pour réfléchir ensemble à la meilleure option pour votre projet solaire.

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