Impact positif de l’énergie solaire sur l’environnement : dernier rapport du GIEC

Beaucoup pensent que la question du changement climatique est une préoccupation moderne. Mais c’est en 1824 que le physicien français Joseph Fourier découvre l’effet de serre et que le suédois Svante Arrhenius modélise la contribution du CO2 à l’effet de serre.

En 1987 né le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), un organisme mondial qui souhaite quantifier et apporter des solutions au réchauffement climatique.

Le rôle du GIEC

Rassemblant 195 nations Membres, le GIEC réalise des évaluations périodiques des connaissances scientifiques relatives aux modifications climatiques, leurs origines, leurs conséquences possibles ainsi que les tactiques d’adaptation et d’atténuation.

Ses premières publications verront jour en 1990 et le rapport sur le changement climatique connaît une résonance » internationale. En 1992 a lieu le Sommet de Rio, première conférence mondiale sur le changement climatique. Il confirme l’implication humaine dans la problématique de l’effet de serre et du réchauffement de la planète.

Leur dernier rapport de synthèse du sixième cycle émis le 20 mars 2023 dresse un état des lieux et informe sur l’impact du réchauffement climatique. Il y a urgence.

Quelles sont les causes du réchauffement climatique ?

La cause principale du réchauffement climatique est l’activité humaine. Les émissions émises des secteurs tels que l’énergie, l’industrie, les transports, la gestion des déchets, la construction, la déforestation cumulent 79 % des rejets mondiaux de gaz à effet de serre (dit GES).

Parlons des conséquences…

De 1990 à 2019, nos activités génèrent une augmentation de 54 % des émissions globales de GES.

Les impacts climatiques augmentent la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques, la montée de la mer, les changements dans les écosystèmes, la modification des régimes alimentaires, l’impact sur la santé, les déplacements de population…

Chiffres clés

• Les émissions GES doivent diminuer : +1,5 à 5°C telle est l’augmentation du climat causé par l’activité humaine prévue avant la fin du siècle (source GIEC).
• La population des vertébrés a diminué de 69 % depuis 1970. Cette diminution, en s’aggravant, entrainerait l’extinction de beaucoup d’espèces d’ici 2050.
• Le 05 mai 2023, appelé « jour du dépassement », est la date où nous avons consommé l’ensemble des ressources que la planète peut générer en une année.
• 90 % des récifs coralliens de la Terre pourraient disparaître d’ici 2050, ce qui affecterait tout l’écosystème marin.
• Le niveau de la mer pourrait s’élever de 1,1 m d’ici 2100 au rythme actuel des émissions de GES. Plus de 1,4 milliard de personnes seraient en danger.

Comment y remédier ?

Au fur et à mesure que les énergies renouvelables progressent, le bilan carbone s’améliore.

En France, on constate que l’électricité issue du solaire a une empreinte carbone jusqu’à 25 fois inférieures à celle d’une centrale à gaz.

Indéniablement, l’énergie solaire, associée à d’autres sources d’énergies renouvelables, est un acteur clé dans la bataille contre le changement climatique : constat confirmé par le 3e volet du rapport du GIEC de 2022.

L’une des solutions : l’énergie solaire

Plus nous intégrerons l’énergie solaire dans notre palette énergétique, moins nous dépendrons des énergies émettrices de GES. À elle seule, d’après RTE France (gestionnaire du Réseau de Transport d’Électricité), l’énergie solaire pourra représenter 36 % de la production électrique française en 2050.

Inépuisable, elle est utilisée pour nous éclairer de manière naturelle, mais aussi pour nous chauffer ou produire de l’électricité.

Deux grands types de technologies sont présents ce jour et permettent d’user du soleil :

1. L’énergie solaire thermique : Grâce à un fluide caloporteur, l’énergie solaire convertie en chaleur par les capteurs solaires est transmise pour servir au chauffage des habitations ou piscines.
2. L’énergie solaire photovoltaïque : Les panneaux photovoltaïques, dotés de cellules, permettent de transformer les rayons du soleil en courant électrique et le fonctionnement de tous types d’appareils électriques.

Le constat

Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), pour atteindre la neutralité carbone et limiter le réchauffement climatique à 1,5°C comme prévu par l’accord de Paris sur le climat, la planète devra installer, chaque année d’ici 2030, 4 fois plus de capacités solaires qu’elle ne le fait aujourd’hui.

Chacune des technologies solaires possède ses avantages, mais l’accessibilité et les usages tirés à profit, donnent une belle part à la science photovoltaïque qui permet de s’éclairer, chauffer son eau et son intérieur et produire de l’électricité verte.

Focus sur les panneaux solaires photovoltaïques

Historique

Développé en 1954 par des chercheurs des laboratoires Belle, le premier véritable panneau solaire avait un rendement de 6 %.
Coûteux, il est utilisé par la recherche spatiale et équipe les satellites qui ont besoin d’énergie durable. La recherche progresse et en 1973, une toute première maison est alimentée par des cellules photovoltaïques.
À fin 2022 en France, selon ENEDIS, ce sont environ 600 000 installations photovoltaïques installées (+20 % par rapport à l’année 2021), toutes puissances confondues, ce qui représente une production solaire de plus de 13 GW.

Comment évolue la filière photovoltaïque ?

Bien que la France accuse un certain retard dans le domaine de l’énergie solaire, cette filière connaît une croissance soutenue :

• Les installations majeures au sol ou sur les toits ont vu leur puissance croître de 197 % entre 2014 et 2020.
• Sur le même intervalle, la capacité des installations solaires sur les toits des résidences a progressé de 64 %.

Face à l’augmentation des coûts des énergies fossiles et aux préoccupations liées à la sécurité énergétique à la suite de l’intervention russe en Ukraine, la transition vers les énergies renouvelables est déjà en cours. Les investissements globaux dans les initiatives solaires ont augmenté de 33 % au cours du premier semestre 2022 par rapport à l’année précédente.

Quel est le coût du photovoltaïque ?

Le coût d’installation de panneaux solaires pour les particuliers a chuté de 85 % entre 2010 et 2019 selon le GIEC. Cette diminution est attribuable à l’avancement technologique, à la diminution des composants et à l’augmentation de la production à l’échelle mondiale.

Il dépend de plusieurs facteurs :

• Capacité de la centrale solaire et puissance choisie (3, 6 ou 9 kWc)
• Région géographique et ensoleillement
• Type d’installation (au sol ou sur toiture)
• Équipements choisis (panneaux polycristallins ou monocristallins, onduleurs ou autres composants),
• Mode de consommation : kit solaire en autoconsommation photovoltaïque avec vente du surplus, vente totale de la production…)

Chez GROUPE ROY ÉNERGIE, nous œuvrons, à notre échelle, pour une démocratisation du photovoltaïque et proposons donc des tarifs attractifs pour les particuliers.

Quels sont les avantages financiers ?

Outre le geste environnemental et la survie pour les générations futures, les avantages financiers sont légion.

• Réduction de sa facture d’énergie jusqu’à 100 %
• Revenu complémentaire grâce aux tarifs de rachat d’électricité en cas de vente du surplus ou vente totale
• Retour sur investissement : rentabilité atteinte entre 6 et 10 ans pour un particulier
• Aides et subventions de l’État et des collectivités locales

Construisons l’avenir…

Le 7 février 2023, le Sénat a adopté un projet de loi destiné à stimuler le déploiement des énergies vertes. Ce texte mentionne spécifiquement la simplification des installations solaires dans les zones inutilisées, telles que les grands axes, les abords d’autoroutes, les parkings, les terrains en friche…

De nombreuses innovations sont actuellement en développement, telles que les panneaux solaires photovoltaïques bifaces et l’agrivoltaïsme.

Les coûts d’exploitation et d’entretien du réseau électrique, les taxes et régulations sur l’énergie, les tensions géopolitiques sont autant d’éléments qui font la différence.